jeudi, février 23, 2006

VENI VIDI CODE DA VINCI

J'ai lu, j'ai relu, on ne m'y reprendra plus.

Voilà, j'ai fini mon troisième Dan Brown, "Deception Point", après avoir lu "Anges et Démons" et, forcément, le "Da Vinci Code". Ce n'est pas un grand écrivain. Sur la forme, il n'a pas de "langue" bien à lui, et sur le fond, il n'invente rien de renversant, mais la mécanique de ses récits est impeccable. Disons que c'est un grand réalisateur sur papier. C'est ça. On verra bientôt si la transposition sur écran fonctionne, et surtout si ça garde de l'intérêt quand on sait déjà qui est le coupable (c'est possible, après tout, quand vous avez vu Titanic, vous saviez très bien dès le début que c'était l'iceberg qui avait fait le coup).

Mais y'a un hic : je peux déjà, sans prendre de risques, vous donner la trame du fameux "5ème roman qu'il est actuellement en train d'achever" (ça fait deux ans qu'il l'achève, au moins on est sûr qu'il sera bien mort).

L'action se passera en moins de 24 heures, les deux personnages principaux seront un homme et une femme, célibataires d'âge moyen, tous deux cultivés, subtils et intelligents, mais dans des domaines différents. Ils coucheront à la dernière page, comment font-ils après une journée si mouvementée ? L'adrénaline, sans doute.

Une société ou institution très secrète déploiera des efforts énormes et tuera plein de gens, la plupart innocents, pour empêcher qu'un truc énoooorme (mais resté secret) soit divulgué. Heureusement, nos deux héros déjoueront leurs plans diaboliques, en risquant leur peau au moins 25 fois, et le méchant, ce sera quelqu'un en qui ils avaient vachement confiance au début. Et c'est rien qu'en réfléchissant très fort tous les deux qu'ils vont découvrir l'ignoooble machination.

En espérant vous avoir fait économiser 22 Euros...

TÉLÉCOMMANDE

Pourquoi, à l'heure ou les téléphones portables, les i-pods, les ordinateurs de poche, bref, tout ce qui est électronique, petit et transportable, dispose d'une batterie rechargeable, laquelle se recharge par le dépôt de l'appareil sur une "station" appropriée, pourquoi donc aucun fabricant de téléviseurs ne ménage-t-il un emplacement où, non seulement on dépose la télécommande pour qu'elle ne traîne pas, mais où, en plus cette dernière rechargerait sa batterie ? Parce que le confort d'une commande toujours pleine d'énergie et l'élimination du problème des piles, c'est moins vendeur que le rapport épaisseur/diagonale ?

Pourquoi, tant qu'on y est, personne n'a encore pensé à mettre sur le même téléviseur un bouton qui fait faire "bip bip" à la télécommande, histoire de la retrouver plus facilement ?

mercredi, février 15, 2006

VOL-AU-VENT

Non, je ne vais pas vous donner la recette du vol au vent, ce grand standard de la cuisine para-familiale qu'on sert dans les restaurants carnivores. Je voudrais juste pousser un cri, oyez oyez la complainte du vol-au-vent ! Il ne s'agit pas de maudire l'insipidité des blancs de poulet élevés en hangars glauques, ni le caractère pâteux de la sauce noyée de maïzena, ni même la délicate texture caoutchoutée des champigons de Paris en boîte, non non. Et je suis même presque prêt à pardonner aux ordures qui foutent dedans des quenelles dont même mes chats ne voudraient pas. Non, je veux parler du "vidé", ce mignon petit cylindre creux de pâte feuilletée, celui-là même qui donne à ce plat l'évocation (et rien que ça) de légèreté qui lui vaut son nom. Le vidé est la partie la plus facile à faire, puisqu'il est vendu tout fait, taille standard, teinte standard et goût hospitalier, en grande surface et chez les fournisseurs de nos amis restaurateurs. J'ignore où et par qui ils sont fabriqués. Peut-être dans une de ces contrées où les petits enfants exercent leur habileté dans des usines. Ainsi conditionnés, il ne reste plus qu'au, ahem, cuisiner, disons plutôt larbin, à pratiquer une découpe dans la partie supérieure du vidé, dans le sillon prévu à cet effet, à remplir le machin de la farce au poulet/champignons, et à remettre le petit chapeau dessus, juste avant la pluche de persil. Pensez-vous qu'ils le feraient ? Eh ben non ! 99% des vol-au-vent* sont servis avec le vidé intact, parce que ce serait encore trop fatiguant de couper le chapeau pour y mettre un peu de farce ! Pourritures ! Je proclame que vol-au-vent servi avec le ragoût sur le vidé, et pas dedans, est l'ultime et décadent symbole de la malbouffe ! Maman, au moins, a le bon goût de le faire, non pas dans des vidés, mais dans des petits pains ronds évidés, et c'est vachement mieux. Il lui reste juste à utiliser du bouillon de poule et pas de boeuf. Merci Maman.

*vous excuserez une éventuelle faute sur le pluriel des noms composés, je n'ai pas mon Grévisse sous la main.

mardi, février 14, 2006

DEVENEZ CÉLÈBRE

Vous toussez un peu, vous avez les yeux rouges et le nez qui coule ? Vite, mettez-vous une plume dans le cul, et courrez au service d'urgences le plus proche. Le soir même, télévision, radio et journaux parleront de vous et de votre terrible mal. Le 20 heures, le journal des régions et la presse bourgeoise s'arracheront votre image, et, si cela se passe en fin de semaine, vous passerez peut-être même chez Ardisson.

Cela durera deux jours, le temps qu'on s'aperçoive que vous n'êtes pas le premier poulet atteint de grippe aviaire sur le sol national, mais un vulgaaaiire imposteur. Après quoi vous pourrez (faire) écrire un livre pour conter votre incroyable aventure, et repasser une deuxième fois chez Ardisson (est-ce que tousser c'est tromper ?), si toutefois vous avez échappé à l'incinération. Pas sûr.

jeudi, février 09, 2006

A PROPOS...

Synthèse des deux notes précédentes... Je propose une expérience scientifique aux tenants de l'homéopathie : préparez du whisky homéopatique, disons une dilution d'une goutte de whisky du commerce dans un litre d'eau, ou plus. Si vous arrivez à saouler quelqu'un avec ça, vous ferez un grand pas pour votre discipline.

CRÊPES HOMÉOPATIQUES

Bon. C'est un peu tard pour la chandeleur, mais, des crêpes, ça fait toujours plaisir.

Ingrédients (pour environ 24 crêpes) :
- 1/4 de litre de lait homéopatique
- 80 centilitres de beurre homéopatique (doux, pas salé)
- 125 centilitres de farine homéopatique
- 3 oeufs homéopatiques frais
- 1 grain de sel
- 2 grains de sucre

Préparation des ingrédients :
J'imagine que vous n'êtes pas très habitués à la cuisine homéopatique, alors je vais vous donner les indications pour la préparation des ingrédients (en effet, ceux-ci ne sont pas encore disponible tels quels dans le commerce).
Pour 1/4 de litre de lait homéopatique, versez une goutte de lait demi-écrêmé dans 0.249 litres d'eau minérale (l'eau du robinet est beaucoup trop riche !).
Pour 80 centilitres de beurre homéopatique, faites chauffer 1 décilitre d'eau et faites-y fondre environ 1 gramme de beurre (la pointe d'un couteau).
Et ainsi de suite...

On peut remplacer la goutte de lait écrémé par une goutte de lait entier.

La pâte :
Faites chauffer le lait homéopatique, et laissez-y fondre le beurre homéopatique.
Dans un grand récipient, faites une fontaine avec la farine homéopatique, et versez au centre les oeufs homéopatiques battus, le grain de sel et les deux grains de sucre. Mélangez vigoureusement jusqu'à obtenir une pâte bien lisse et sans grumeaux.
Enfin, incorporez petit à petit le lait homéopatique (avec son beurre fondu) qui a un peu refroidi.

Normalement, vous devriez obtenir une pâte légère et très fluide. Pas besoin de laisser reposer.

La suite, vous connaissez, un peu de beurre homéopatique dans la poele, laissez grésiller, versez la pâte, retournez, et hop !

Vous obtiendrez ainsi des crêpes très très fines et très très digestes, grâce à la nouvelle cuisine homéopatique.

mercredi, février 08, 2006

PUISSANT ET ROND

Dans un magazine féminin, une page de pub déguisée (publi-reportage, disent-ils) contenant, entre autres descriptifs, celui d'un whisky (vous savez, celui avec Sharon Stone) :

"Puissant et rond, avec de fines notes vanillées issues des fûts d'élevage évoluant sur les fruits secs (noisettes) et s'achevant sur une finale chocolatée."

Par souci d'exhaustivité, je me dois de vous décrire l'état d'une personne ayant absorbé une bouteille entière de ce délicat breuvage (c'est pas recommandé, mais c'est possible) :

"Complètement rond et probablement impuissant, avec une haleine qu'une botte entière de gousses de vanille bourbon (sic) n'arriverait pas à effacer, évoluant difficilement avec une tendance à sérieusement briser menu les noisettes de l'entourage, et s'achevant lamentablement dans un fauteuil qu'il souille d'une matière à la couleur chocolatée."

mardi, février 07, 2006

WEEK-END

J'ai fait un week-end gastro. Non, pas gastronomique.