DON D'ORGANES (2)

C'est un mec qui meurt bêtement dans un bête accident. Bagnole, pelleteuse, peu importe. Un truc qui pardonne pas. Mais comme c'était un brave type, il avait sur lui une petite carte qui autorise le prélèvement de ses organes, et hop, c'est ce qui est fait, un coeur pour un petit vieux qui attendait sa greffe depuis 3 ans, et un foie pour un buveur d'eau malchanceux (si, ça existe les cirrhoses chez les buveurs d'eau, si si).
On recoud (pour faire propre) et on incinère le reste, la famille éplorée, gna gna...
Mais.
Parce qu'il y a un mais.
La métaphysique étant imprévisible, voilà que l'âme du brave donneur se retrouve coincée sur terre (comme dans Ghost, si vous voyez), précisément parce que ses organes vivent encore ! Pas de foie, pas de karma ! (là on est à 15 minutes du début du film)
La suite, bah, c'est simple : le mec, qui était pourtant bien gentil, je l'ai déjà dit, se retrouve à chercher un moyen de tuer ceux qui ont ses organes, pour que son âme soit tout à fait libre. Cas de conscience, gnaa, oui mais je risque d'aller en enfer, gnii... De quoi occuper une heure et demie de blockbuster ésotérique.
Le tollé provoqué par les associations de médecins fera une bonne pub au film.
Je vous laisse, je dois appeler Cameron...